Aller au contenu

Autrefois réservés aux amphithéâtres, aux salles plénières, ou autres salles de conseil, les systèmes audiovisuels étaient coûteux et nécessitaient l’utilisation d’une régie et de son technicien. Une utilisation « au pied levé » était exclue car le technicien en charge de l’exploitation devait préalablement s’assurer que tous les équipements, y compris ceux apportés par les intervenants, étaient compatibles avec l’installation en place.

Pour les salles de moindre taille, un bon vieux vidéoprojecteur, voire un paperboard, faisaient l’affaire. Les plus avant-gardistes s’équipaient d’un système de vidéoconférence qui, souvent trop complexe à utiliser, restait éteint, au grand dam de celui qui avait investi (souvent lourdement) dans l’équipement…

C’était il y a seulement 4 ans !

Puis vint l’ère du télétravail. Où chacun se rendit compte de la piètre qualité de la caméra et de la carte son de son laptop… Côté image : vue en contre plongée, gros nez, contre-jour. Côté son : pas de filtrage, micro mal placé et sans portée, voix nasillarde. Très vite fatigant.

Enfin arriva le travail hybride, et donc l’instauration de réunion mêlant présentiel et distanciel, nécessitant l’emploi d’un équipement de visioconférence efficace.

Nous n’aborderons pas dans cet article le sujet des outils de collaboration indissociables de la visioconférence mais nous concentrerons sur l’aspect audiovisuel de ces solutions.

Audiovisuel : Entendre, Être entendu, Voir, Être vu.

En bref, les bases de la communication ! Et c’est uniquement quand ces 4 conditions sont remplies qu’une bonne communication est possible. Sans cela, l’inconfort qui s’installera nuira fortement à la concentration des participants.

L’élément clé déterminant le choix d’une solution audiovisuelle est la taille de la pièce dans laquelle elle sera installée. Le cas le plus simple est bien sûr le bureau du télétravail. Pour lui, un casque sans fil équipé d’un micro, un écran de grande taille et une caméra autonome de qualité fera le job. 

Pour les salles de taille moyenne, les fabricants proposent des écrans ou tableaux interactifs de grandes dimensions (jusqu’à près de 98’’), très lumineux, qui offrent une image d’excellente qualité quelle que soient les conditions d’éclairage de la salle. Bien souvent, la caméra 4K intégrée réalise automatiquement un zoom sur la personne qui s’exprime. Côté son, de puissants haut-parleurs disposés tout autour de l’écran offrent une qualité surround et une portée tout à fait respectable jusqu’à 8m environ. Comme les caméras, les micros ajoutés à l’écran « suivent » l’orateur et filtrent les bruits ambiants.
Dans la majorité des cas, ces systèmes peuvent être adaptés à des salles un peu plus grandes en les équipant de caméras et micro/haut-parleurs additionnels.
Notons enfin que certains fabricants ont rendu ces solutions mobiles. Ainsi, elles ne sont plus attachées à une salle en particulier et se déplacent aisément là où la réunion se tient !

Enfin, l’équipement des grandes salles nécessitent une attention plus particulière. Dans une certaine mesure, les personnes installées au fond de la salle seront dans une situation similaire à une autre en distanciel. Il sera donc nécessaire de disposer des micros, des haut-parleurs, voire des écrans (report vidéo) dans toute la pièce pour assurer une qualité audiovisuelle optimale pour chaque participant. Un système de projection remplacera ou complètera à l’écran interactif. Dans tous les cas, l’équipement audiovisuel des salles de grandes dimensions exigent une étude qui tiendra compte de nombreux paramètres.

Le confort audiovisuel des intervenants et des participants est essentiel pour garantir leur attention et leur concentration.

En quelques années, les fabricants ont proposé des solutions très efficaces et souvent abordables pour permettre aux entreprises de toutes tailles de proposer à leurs collaborateurs des solutions audiovisuelles de qualité, simples à utiliser et productives.

La visioconférence est un élément clé du Flex Office, et la base d’une collaboration efficace.

Alors, on range le rétroprojecteur ?